Dans l’État du Texas, le football américain est une religion. Et nulle part ailleurs, la petite ville d’Odessa n’est plus fanatique du football. Là-bas, tous les vendredis soirs de septembre à novembre, une bande de jeunes de dix-sept ans jouent de tout leur cœur pour l’honneur de leur lycée. Devant 20 000 personnes.
En 1988, H.G. Bissinger a passé une saison à Odessa pour découvrir ce qui fait qu’une ville place ses espoirs dans onze garçons sur un terrain de football. Il a vécu avec les étudiants, les entraîneurs et les citadins qui consacrent leur vie à leur équipe, partageant leurs joies et leurs triomphes, leurs douleurs, leurs blessures et leurs amères déceptions. Il est revenu avec l’histoire compatissante mais dure d’une ville déchirée par l’argent, la race et la classe sociale, où un lycée peut dépenser plus en fournitures médicales pour son programme sportif qu’en son département d’anglais.
Friday Night Lights est l’un des meilleurs livres sur le sport jamais écrits. C’est l’histoire de la collision entre rêves et réalité, à la fois glorieuse et immensément triste. Car pour la trentaine de garçons des Permian Panthers, ces jours auront été les meilleurs de leur vie.