Il est l’un des athlètes les plus appréciés de l’histoire et l’un des hommes les plus doués à avoir jamais foulé un court de tennis – mais dès sa petite enfance, Andre Agassi a détesté ce jeu.
Persuadé de balancer une raquette alors qu’il était encore dans son berceau, obligé de frapper des centaines de balles par jour alors qu’il était encore à l’école primaire, Agassi n’aimait pas la pression constante alors même qu’il se poussait à devenir un prodige, un conflit intérieur qui le définirait. Aujourd’hui, dans sa belle et obsédante autobiographie, Agassi raconte l’histoire d’une vie marquée par de tels conflits.
Agassi nous fait ressentir sa panique d’un petit enfant de sept ans à Las Vegas, s’entraînant toute la journée sous le regard obsessionnel de son père violent. On le voit à treize ans, banni dans un camp de tennis en Floride. Solitaire, effrayé, décrocheur de la neuvième année, il se rebelle d’une manière qui fera bientôt de lui une icône des années 1980. Au moment où il deviendra professionnel à seize ans, son nouveau look promet de changer le tennis pour toujours, tout comme son retour ultra-rapide.